Pour être un tant soit peu audibles lors du combat contre Hadopi, les opposants à la loi se sont retrouvés presque contraints de faire – à leur tour – des propositions pour « sauver » des artistes soit-disants spoliés par le P2P. Le présent ouvrage développe même certaines de ces options.
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J’avais promis de ne plus en parler, mais puisque c’est le gouvernement qui me relance, revoici donc Hadopi.
Depuis que je tiens ce blog , je me contrains à suivre d’un peu plus près les inventions que nos dirigeants éclairés souhaitent appliquer à Internet.
Non, non, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas encore une fois parler de ce délire mort-né et perdre du temps à analyser son retoquage au Conseil Constitutionnel. Je voudrais plutôt revenir sur ce qui semble être un fait acquis (que ce soit pour les tenants ou les opposants à cette loi) : la rémunération des artistes face au piratage.
Dormez en paix, braves gens: avec LOPPSI, le gouvernement ne veut que votre bien-être et votre sécurité.
Mon troisième et dernier article sur ce thème rebattu, puisqu’on sait désormais que cette loi Hadopi – stupide économiquement et moralement – passera coûte que coûte, pour parler cette fois un peu plus sérieusement du fond. J’ai choisi pour développer ce thème de m’appuyer sur l’intervention de Laurent Joffrin, dans un « duel » sur France Info le matin du 10 avril. Les passages en italique sont des retranscriptions de cette émission (qu’on peut écouter en totalité ici ).